La RCH s’inscrit comme étant une pathologie très invalidante pouvant, dans certains cas, se révéler très grave dans certains cas et dont les malades ont souvent du mal à parler ou même à aller consulter. D’ailleurs, la quasi-totalité des patients est suivie en médecine de ville, seuls les cas graves ou les formes multi-récidivantes sont prises en charge à l’hôpital. Le traitement médicamenteux d’une forme « classique » de RCH suit une chronologie bien particulière : il commence généralement par les dérivés 5-aminosalicylés en suppositoires et/ou par voie orale, puis il est suivi par les corticoïdes locaux (lavements) éventuellement accompagnés de corticoïdes per os, en cas d’échec on ajoutera un immunosuppresseur (l’azathoprine) peut être a...