À l’heure du changement de paradigme des mobilités urbaines, une nouvelle forme de déplacement scolaire organisé a émergé, le Pédibus. Développé il y a une vingtaine d’années à Lausanne et Aix-en-Provence, ces deux villes s’inscrivent dans une perspective commune : encourager la marche à pied sur le chemin des écoliers comme solution alternative au déplacement en automobile. Cet article interroge la distribution spatiale des Pédibus et vise à éclaircir les facteurs d’influence en se focalisant sur les apports de l’analyse lausannoise. Au regard d’une méthode mixte, nos résultats témoignent que cette pratique spatialisée s’inscrit dans une interaction complexe entre environnement urbain et ancrage familial