La démocratie directe ne représente plus un phantasme utopique ni une forme de pulsion1 immédiate réduite à l'exotisme helvétique, elle est en réalité liée à la mise en place d'une culture politique du compromis et de la discussion. Le 15 septembre est la célébration de la journée internationale de la démocratie2 qui insiste davantage sur les idées fortes de la démocratie représentative, à savoir l'existence d'élections libres et de parlements forts et la reconnaissance des droits de l'opposition politique. Dans ce contexte, la démocratie directe n'est pas un supplément destiné à agrémenter l'évolution des institutions représentatives, elle est un ingrédient essentiel au bon fonctionnement des institutions politiques d'un pays