Délinquance et répression pénale dans le Periquillo sarniento de José Joaquín Fernández de Lizardi

National audienceEl tema de la represión penal ocupa un lugar central en el Periquillo sarniento de José Joaquín Fernández de Lizardi. La obra, recurriendo a dos procedimientos propios del género picaresco -la autobiografía y la larga serie de los amos del héroe- cuenta ante todo las visicitudes de la vida de un pícaro -Periquillo- sus numerosos delitos y los de sus amos. Resulta que la delincuencia afecta en Nueva España a todas las clases sociales y a cierto número de institutciones. Las capas más deheredadas de la población son las más concernidas. La justicia y la administración no se salvan de la crítica corrosiva de Lizardi. Éste presenta la delincuencia como un flagelo social cuyas raíces tienen que ver con el régimen colonial. Adepto de la filosofía de las Luces, Lizardi, sin embargo, no se identifica plenamente con el pensamiento de un Voltaire, un Rousseau o un Diderot.Le thème de la délinquance occupe une place centrale dans le Periquillo sarniento de José Joaquín Fernández de Lizardi. L’oeuvre, en recourant à deux procédés caractéristiques du genre picaresque – l’autobiographie et la longue série des maîtres du héros- raconte pour l’essentiel les vicissitudes de la vie d’un pícaro -Periquillo- ses nombreux délits et ceux de ses maîtres. Il apparaît que la délinquance en Nouvelle Espagne affecte toutes les classes sociales et un certain nombre d’institutions. Les couches les plus déshéritées de la population sont les plus touchées. La justice et l’administration ne sont pas épargnées par la critique corrosive de Lizardi. Celui-ci présente la délinquance comme un fléau social dont les racines tiennent au régime colonial. Adepte de la philosophie des Lumières, Lizardi ne s’identifie toutefois pas pleinement à la pensée d’un Voltaire, d’un Rousseau ou d’un Diderot