Jésus fils de Dieu égal au Père dans l\u27Apocalypse

Dans cet exposé de la doctrine sur la divinité du Christ an omet, dans la mesure du possible, la fonctionnalité de Jésus, pour s\u27adonner à ce qui définit sa personne. Sont examinés d\u27abord les textes dans lesquels Jésus reçoit les afebuts divins tout uniment, comme révélés par Dieu, par le Christ, se passant comme tels du commentaire, simplement transmis par Jean le prophète. Suit l\u27explication des rapports entre l\u27Agneau et »Celui qui siège sur le trône«, Dieu le Père. Comme il n\u27y a qu\u27un trône pour les deux (22, 1.3), et comme Jésus, d\u27après sa déclaration formelle, siège sur le trône de son Père (3, 21), leur égalité n\u27est pas douteuse. À la question si Jésus est adoré comme Dieu dans l\u27Apocalypse, la réponse est affirmative (cf. surtout 5, 11—14). La même conclusion s\u27impose des allusions à la divinité de Jésus, faites comme en passant, fortuitement. C\u27est là un signe que même hors du discours solennel l\u27intérieur de Jean est tout pénétré par la divinité du Sauveur. Sans doute, pas toutes les propositions de son livre comportent la même certitude. Mais »puisque notre phraséologie précautionneuse (peut-être, il semble, probablement etc.) ne figure pas dans l\u27Apocalypse, il ne faut pas s\u27en servir trop facilement dans le commentaire. — Cette étude se termine par la critique de la christologie fonctionnelle