Presque trente ans après sa disparition, le critique-écrivain suscite toujours autant la lecture et le commentaire. Cette fois, il « refait signe », comme le déclare le titre d'un numéro récent du Magazine littéraire, à travers deux publications posthumes, les Carnets du voyage en Chine et le Journal de deuil, où on retrouve avec bonheur l'intellectuel émouvant et personnel, fragilisé par le deuil, reclus dans sa solitude méditative, en éternel décrochage des effets de mode et des discours trop répétés. Retour sur une pratique d'écriture liée à la notation et au journal personnel, qui posent particulièrement question dans la production du "dernier Barthes"