Résultats de la réunion ministérielle ACP-UE de Ste Lucie

L'incapacité de progresser sur les principales questions relatives aux pays ACP dans les négociations ACP-EU (incluant les questions agricoles) a conduit un certain nombre de ministres ACP à se poser la question du bien-fondé du lancement de la deuxième phase des négociations au niveau sous-régional en septembre 2003. Les Ministres ACP ont manifesté une inquiétude particulière sur l'érosion de la valeur des préférences dans des secteurs essentiels comme le sucre et le thon. Comment: AU niveau des Ambassadeurs, l'UE s'est montrée peu soucieuse de répondre aux préoccupations des pays ACP dans un certain nombre de secteurs. C'est particulièrement le cas dans le secteur de l'agriculture, où l'UE n'a même pas souhaité constituer un groupe de négociation sur les questions agricoles, préférant que ces questions soient incluses dans le groupe traitant de l'accès au marché. Une autre pomme de discorde est constituée par la réticence de l'UE à reconnaître le besoin de ressources supplémentaires pour soutenir le processus de restructuration des économies ACP, pourtant nécessaire pour progresser vers la libéralisation des échanges. L'UE et les pays ACP sont également restés opposés sur les résultats de la première phase, les ACP étant favorables à la conclusion d'un accord-cadre alors que l'UE ne demande qu'une exploration générale des questions sans qu'aucun accord formel ne soit conclu avant la deuxième phase. L'absence de communiqué de presse à l'issue du Comité ministériel sur le commerce est un signe de la déception de la Commission sur la façon dont les négociations ont progressé.L'incapacité de progresser sur les principales questions..