La production agricole africaine, de plus en plus soumise à la pression de la mondialisation et de la décentralisation devient une activité à haut risque, qui se heurte à deux handicaps principaux : les calamités naturelles et la désorganisation des producteurs. Il existe pourtant une forte demande en produits de qualité et elle doit être satisfaite. Y-a-t-il un outil capable de répondre à ces exigences? L’accès des producteurs au savoir et au savoir faire nécessaires pour l’amélioration quantitative et qualitative de la production a été longtemps handicapé par une vulgarisation agricole traditionnelle qui s’appuyait sur des modèles de type ‘contractuel’, comme le modèle essais-démonstrations ou de type ‘consultatif’ qui tentait de prendre...