La production de nourriture peut nuire à notre santé et, inversement, une santé chancelante peut faire obstacle à la production de nourriture. Or les mesures efficaces de lutte contre les maladies comme la malaria ne sont pas toujours compatibles avec les pratiques agricoles. Le dilemme est de taille. La maladie affecte cruellement notre corps ainsi que bien d’autres aspects de notre vie. Selon l’Organisation mondiale de la santé, la malaria, à elle seule, réduit le produit national brut des pays d’Afrique subsaharienne de plus de 1 %, et même de 2 à 6 % au Kenya ou de 1 à 5 % au Nigeria. Les périodes d’invalidité et les décès prématurés dus aux maladies infectieuses réduisent la force de travail. Il n’est donc pas étonnant que la réappar...