Difficile, pour les producteurs de thé, d’influencer la baisse des cours. Toutefois, l’amélioration de la qualité et la mise en valeur des thés du terroir pourraient permettre aux meilleures variétés de sortir du lot. Tous les analystes s’accordent sur la question. Les cours du thé ne sont pas près de se relever. Selon la Banque mondiale, ils ont chuté de 44 % en valeur réelle entre 1970 et 2000. Quant aux producteurs, ils perçoivent aujourd’hui moitié moins, en termes réels, qu’il y a trente ans. Certes, en 2004, le prix des précieuses feuilles de Camellia sinensis a bénéficié d’une hausse de 2 % pour une production mondiale de 3,2 Mt. Et le thé, qu'il soit noir ou vert, demeure, après l’eau, la boisson la plus populaire de la planète. ...