Lorsque votre horizon se limite à la prochaine récolte et que votre choix de nourriture à vendre ou à consommer se situe entre le 'trop peu' et le 'pas assez', le long terme et les grands discours deviennent secondaires. C’est ce conflit latent entre les tenants de la production et les partisans de la protection que nous examinons. 'Le premier droit humain de la journée, c’est le petit déjeuner '. On l’entend souvent dire dans les discussions entre ceux qui sollicitent des financements, l’œil fixé sur le possible, et les bailleurs de fonds, plus axés sur le désirable. Ce débat existe à tous les niveaux, du village aux institutions nationales et régionales. De nombreux lecteurs de Spore en ont été les témoins ou y ont participé durant l’ann...