La filière du 'bio' veut sortir de sa marginalité pour se poser en enjeu majeur de la consommation et des pratiques agricoles. Les consommateurs des pays industrialisés ont appris à leurs dépens qu’ils avaient mangé pendant des années du veau aux hormones, de la vache folle et du poulet à la dioxine; leur engouement pour le biologique va de pair avec un besoin de sécurité et d’authentique. Mais aussi — peut-être — avec la conscience d’avoir à sauvegarder la planète pour que les générations futures continuent de s’en nourrir. Comment les agriculteurs et les consommateurs des pays ACP sont-ils concernés par cette lame de fond? Au commencement, l’agriculture était biologique. Au fil du temps, on inventa le pulvérisateur à pression, le sac d’...