Le mouvement s’est intensifié depuis que la fonction publique ne recrute plus : dans les pays en développement, jeunes chômeurs et diplômés sans affectation sont de plus en plus nombreux à songer au travail de la terre, à temps complet ou partiel. Il a au moins l’avantage de les nourrir, d’arrondir leurs fins de mois, de garantir leur retraite et, parfois, de donner un coup de fouet au dynamisme d’un village. Si nombre de jeunes sont devenus 'agriculteurs-malgré-eux', certains se sont formés spécialement pour faire prospérer l’exploitation de leurs aînés. D’autres utilisent les savoir-faire acquis dans des disciplines variées pour ouvrir à leur production les voies de la diversification. Tous participent à modifier l’image du paysan et à fa...