Le striga continue à sévir, au Sahel principalement. Cette mauvaise herbe s'y multiplie rapidement et provoque des pertes allant de la moitié à la quasi-totalité des récoltes. Lam pleur des dégâts occasionnés par cette adventice s'explique notamment par le fait que non seulement le vent et les eaux de ruissellement propagent ses semences, mais en outre celles-ci peuvent rester plusieurs années dans le sol où elles sécrètent des toxines qui augmentent l'acidité du sol. En Côte d'Ivoire, un champignon du sol, Fusarium nygomai; a montré ses possibilités d'éliminer le striga dans un champ fortement infesté. Au Mali, un autre champignon du sol, Fusarium oxysporum, a réduit l'infestation de 65 %, permettant le doublement des rendements du sorgho...