Trois droits fonciers prévalent actuellement en Afrique : le droit coutumier, le droit colonial et, pour certaines régions, le droit islamique. Aucun n’est arrivé à véritablement s’imposer, ni au niveau régional, ni même au niveau national. A l’heure où la ressource « terre » prend une nouvelle dimension à la suite des investissements consacrés à sa mise en valeur et à cause de la croissance démographique, lequel fait force de loi ? La meilleure législation ne reste-t-elle pas à trouver ? A qui appartient la terre en Afrique ? A un ou à plusieurs individus ? A l’Etat ? A des familles ? A personne ? Est-il même possible dans les traditions de posséder une terre ? Jusqu’à une période récente, le problème ne se posait pas en ces termes. Les i...