Le cotonnier au Zaïre

Des ouvrages techniques sur le cotonnier, il y en a eu plus d’un. Mais une longue accumulation de données sur l’une des cultures majeures d’un pays africain, c’est beaucoup plus rare. Les premières parties de l’ouvrage font bien entendu bonne place aux données fondamentales de la culture du cotonnier : biologie de l’espèce, aspects phytosanitaires, matériel végétal et techniques de culture. Du déjà vu, mais complété d’éléments spécifiques aux caractéristiques climatiques des différentes régions de culture du pays. Première partie où les acquis de la période coloniale ont été rigoureusement rassemblés. Par ailleurs on apprécier les recommandations en matière de rotations culturales selon la région, mais surtout selon le niveau d’intensification recherché. L’objectif étant bien entendu le maintien de la fertilité des sols... et la bonne gestion des déboisements. l’aval de la production, un diagnostic des structures de transformation permet de constater un effort de meilleure concentration mais malgré tout un vieillissement du parc d’équipements a Le manuel s’achève sur des propositions structurelles en matière de recherche et de développement. A noter que si, au Zaïre, la culture cotonnière ne représente plus que 115.000 petits paysans sur 50.000 en 1960, elle reste un secteur économique à développer pour consolider l’agriculture paysanne et ses capacités vivrières. Le cotonnier au Zaïre Ouvrage collectif sous la direction de Julien Demol, 247p., 1992 Publication agricole n°29 d3e Administration générale de la coopération au développement, Place du champ de Mars 5, boîte 57, B-1050 Bruxelles BelgiqueDes ouvrages techniques sur le cotonnier, il y en a eu plus d’un. Mais une longue accumulation de données sur l’une des cultures majeures d’un pays africain, c’est beaucoup plus rare.Les premières parties de l’ouvrage font bien entendu bonne..