Gestion des terroirs et élevage

Les conflits entre éleveurs et agriculteurs en Afrique sont au)ourd’hui à l’ordre du jour. L’équilibre d’hier a été détruit, pour des raisons aussi bien démographiques (augmentation des surfaces cultivées), qu’économiques (introduction des cultures de rentes) ou politiques (reconnaissance du droit foncier des agriculteurs au détriment des éleveurs transhumants). Depuis quelques années, une nouvelle approche se dessine pour tenter de résoudre ces conflits : la gestion des terroirs. De quois’agit-il? L’objectif est d’obtenir une exploitation durable des ressources naturelles qui concilie les besoins de production (agricole et animale) et ceux de régénération des ressources. A cette fin, il semble nécessaire de délimiter les espaces, en zones pastorales et en zones agricoles. De nombreux échecs de tentatives autoritaires de délimitation ont prouvé qu’une concertation à la base, entre les acteurs, non seulement sédentaires mais aussi transhumants, était indispensable. Le groupe « Gestion des Terroirs du réseau Recherche Développement travaille sur cette problématique depuis quelques années. « Mais, reconnaissent les chercheurs André Marty et Philippe Lhoste, le concept de gestion des terroirs est parmi les plus flous qui existent : son application porte surtout sur le terroir cultive et bien souvent, en ce qui concerne le cheptel, on n’est pas armé pour proposer des méthodes d’approche e ‘caces sur le terrain ». Le numéro spécial de la Lettre du Réseau donne cependant quelques exemples d intégration agriculture-élevage réussie et resitue la problématique dans son cadre historique. La Lettre du réseau Recherche Développement n°16 GRET 213, rue La Fayette 75010 Paris FranceLes conflits entre éleveurs et agriculteurs en Afrique sont au)ourd’hui à l’ordre du jour. L’équilibre d’hier a été détruit, pour des raisons aussi bien démographiques (augmentation des surfaces cultivées), qu’économiques (introduction..