Systèmes de pisciculture pour l'Afrique

Le savoir-faire asiatique est mis à contribution pour développer des systèmes de pisciculture pour l'Afrique. Les chercheurs du centre international pour la gestion des ressources aquatiques vivantes (Centre for Living Aquatic Resources Management: ICLARM), travaillant en collaboration avec l'université du Malawi et le ministère de la pêche, ont montré que les petits exploitants sont réticents à se lancer dans la pisciculture à moins que cette activité puisse s'inteer totalement dans l'ensemble rde leurs occupations. Les raisons de cette réticence : le prix élevé de la nourriture pour poisson, la mauvaise qualité de I'eau et les rendements décevants. Le son de maïs et le madeya sont couramment utilisés comme nourriture pour les poissons mais ce sont des produits coûteux et qui ne sont pas toujours disponibles. Cependant, des essais ont démontré que l'herbe de Napier, servie tout entière comme aliment, hachée ou moulue, peut permettre d'obtenir des rendements similaires. La qualité de l'eau peut être améliorée par l'adjonction de cendres de bois de feu. Cette opération corrige le pH de l'eau des mares et apporte aussi un complément de phosphates. Il a été également prouve que le fait d'agiter deux fois par semaine le fond de la mare favorisait la croissance des poissons. Il est aussi possible d'augmenter les rendements en récoltant les poissons au bon moment. Pour ce faire, les agriculteurs ont dû acheter des filets, assez coûteux. Actuellement, des pièges et des tamis fabriqués sur place ont été mis au point et remplacent ces filets. De telles dispositions permettent aux agriculteurs de récolter les poissons destinés à la vente ou a la consommation familiale, de façon intermittente et économique. Depuis que ce rojet a démarré au Malawi, 20 petits exploitants ont intégré la pisciculture dans leur activité agricole. ICLARM MC PO Box 1501 - Makati Metro Manila PHILIPPINESLe savoir-faire asiatique est mis à contribution pour développer des systèmes de pisciculture pour l'Afrique. Les chercheurs du centre international pour la gestion des ressources aquatiques vivantes (Centre for Living Aquatic Resources..