Si, pendant des siècles, l'agriculteur des tropiques a pu vivre, bon an mal an, en équilibre avec son milieu, il ne fait plus de doute qu'en 1990 la pression démographique ne permet plus aux systèmes extensifs des cultures de préserver l'environnement. Aujourd'hui, la forêt meurt, la terre s'en va, le désert s'installe. La destruction des ressources naturelles, du sol et du couvert végétal, due à l'ouverture constante de nouvelles terres, conséquence de l'accroissement exponentiel de la démographie, détruit l'équilibre du milieu et de ce fait, hypothèque le potentiel de production. Il paraît nécessaire que la productivité des terres soit améliorée, tant les rendements que l'intensité culturale. Mais cette situation soulève un problème fon...