Vers une pomme de terre «tropicale »

La pomme de terre occupe le 4e rang mondial des cultures vivrières et c'est tout naturellement que l'on a envisagé d'en développer la culture pour lutter contre les problèmes alimentaires des pays en voie de développement. De nombreux efforts se sont donc attachés à la mise au point d'une variété supérieure, adaptée aux climats tropicaux et résistante aux maladies et aux parasites. Mais l'amélioration génétique butait jusque là sur l'incompatibilité des croisements entre les espèces commerciales à haut rendement et les variétés sauvages très résistantes. L'un des facteurs d'incompatibilité tenait par exemple à la différence du nombre de chromosomes entre les espèces concernées, les variétés sauvages possédant en général 24 chromosomes contre 48 pour les variétés cultivées. Un chercheur américain de l'Université de Wisconsin à Madison, M. John Helgeson, vient de réaliser une percée considérable dans ce domaine puisqu'il a réussi 5 fusions cellulaires entre pommes de terre commerciales et sauvages. Pour réaliser ces travaux, il a fait appel à la Banque de plasma germinatif du Département de l'Agriculture où sont conservées 3.500 souches dont 110 espèces sauvages. Reste maintenant à déchiffrer le patrimoine génétique des nouvelles variétés pour transférer les caractéristiques souhaitées aux espèces cultivables. Pour tout renseignement, contacter M. John P. Helgeson Plant Desease Resistance Research Unit Department of Plant Pathology University of Wisconsin Madison, Wisconsin 53 705.La pomme de terre occupe le 4e rang mondial des cultures vivrières et c'est tout naturellement que l'on a envisagé d'en développer la culture pour lutter contre les problèmes alimentaires des pays en voie de développement.De nombreux efforts se..