L'hôpital face à une situation sanitaire exceptionnelle à caractère biologique

Monday, December 20th. 4 p.m. : Winter was likely to be cold. “It would probably snow at Christmas”, Fabrice thought while smoking. His first break since 7a.m and the day was only beginning. It seemed the situation was getting away from them despite all comforting reports the direction gave out. Exam rooms and corridors were filled and beds were missing. Despite everything, patients were keeping converging a bit more day after day. He put his mask on again and it was not improving his mood. At the same time, the director left the crisis unit to join his office where an ARS representative was waiting. News from ground were bad. However, he would to keep a low profile to leaders who were too far from reality, and listen to complaints. He knew, this time, ARS would request him not to say nothing about the number of deaths. In the elevator, he thought about his son, convinces that all this was an arranged plot from laboratories to sell vaccines. Social networks predicted it! By that point, nobody wanted to believe that France would be living an extraordinary health situation. This thought up situation could become reality. Recent crisis should make us think about hospitals abilities to face important health crisis which could drive disturbances at the hospital. Hospitals have competent employees which is an asset, nevertheless, they need reliable policies and procedures. Risks of health crisis are real. We have to prepare ourselves and give means to staff to prepare for it by ensuring they have all they need if one day…Lundi 20 décembre 2020, 16h00 : L’hiver promettait d’être froid, peut-être y aurait-il de la neige pour Noël pensa Fabrice en tirant sur sa cigarette. C’était sa première pause depuis 7h00 ce matin, et la journée n’était pas terminée. Il lui semblait que la situation leur échappait et ce malgré les communiqués rassurant dispensés par la direction. Les box et les couloirs étaient saturés et les lits manquaient en hospitalisation. Malgré tout, les patients affluaient toujours un peu plus chaque jour. Il remit en place son masque et le port de celui-ci n’arrangeait pas son humeur. Au même instant, le directeur de l’établissement quitta la cellule de crise pour se diriger vers son bureau où l’attendait un représentant de l’ARS. Les informations en provenance du terrain n’étaient pas bonnes, pourtant il devrait une nouvelle fois faire profil bas envers les instances dirigeantes, trop éloignées du terrain à son goût, et écouter les doléances ! Cette fois- ci, l’ARS lui demanderait de ne pas communiquer et de n’annoncer aucun chiffre sur les décès !!! Dans l’ascenseur, il songea à son fils qui lui avait dit que tout cela n’était qu’un complot des laboratoires pour vendre des vaccins !! Les réseaux sociaux l’avaient dit !!! À ce moment-là, personne ne voulait encore croire que la France allait vivre une situation sanitaire exceptionnelle ! Cette situation imaginaire pourrait bien être une réalité dans l’avenir. Les crises récentes doivent nous conduire à réfléchir sur la capacité de l’hôpital à faire face à une situation de crise sanitaire majeure, entraînant un afflux massif ou une désorganisation de la structurehospitalière. Les établissements de soins possèdent en leur personnel un formidable atout, néanmoins, une véritable politique conduisant à une solide capacité de résilience doit être menée. Les risques de crise sanitaire sont bien réels et nous devons nous préparer et donner les moyens aux personnels de s’y préparer et de pouvoir assurer leur mission si demain