Le multipartisme dans la démocratie socialiste

Les directives méthodologiques de l'étude du caractère des partis politiques formulées par Lénine restent en vigueur par rapport à la superstructure politique du socialisme, quoique le contenu de cette superstructure soit essentiellement différent de celle du capitalisme. L'application de ces directives à l'examen des systèmes pluralistes de partis, qui se sont formés dans une partie des pays socialistes, laisse révéler, que ces systèmes constituent un reflet adéquat dans la suparstructure politique du système des classes nonantagonistes propre aux sociétés construant le socialisme et communisme. Au rôle de hégémonie de la classe ouvrière correspond le rôle directeur du parti communiste et sa reconnaissance par les partis d'alliance. Les partis d'alliance expriment les intérêts courants de la paysannerie de petite parcelle et puis de coopérative et les intérêts courants des petits producteurs urbains, et notamment ces intérêts qui ne sont pas en opposition au développement et à la dominance du mode socialiste de production. Le multipartisme dans la démocratie socialiste est différent en principe des systèmes analogiques dans la démocratie bourgeoise. Le (principe de la concurrence de „líbre" jeu des forces politiques ne gouverne pas ici. Les partis d'alliance ne possèdent pas leur propre programme-maximum,, mais ils acceptent le programme du parti communiste et ils formulent seulement leurs propres programmes minimum. Les partis d'alliance deviennent de plus en plus homogènes quant à la composition de classe de leurs membres et eux-mêmes bornent leurs activités aux cercle des affaires de leur (propre classe. Cependant les partis communistes possèdent en même temps le caractère de classe et de toute la nation, son caractère essentiel du parti ouvrier s'affirme mais accèdent aussi de groupes importants des classes d'alliance passant aux positions politiques de la classe ouvrière. Les systèmes de multipartisme de la démocratie socialiste peuvent fonctionner jusqu'à l'édification de la société sans classes. Il n'existe cependant aucune raison qu'ils puissent rester dans le communisme. Les suggestions allant dans cette direction et rencontrées parfois dans la littérature sont sans fondement. Elles s'appuyent sur une thèse erronée, d'après laquelle les partis dans ces systèmes perdent déjà à l'heure actuelle leur caractère de classe et qu'ils prennent le caractère professionnel, régional, de milieu social. La fausse analyse marxiste des ces systèmes est bien souvent l'effet de l'identification du caractère de classe des partis avec la composition de classe de leurs membres (appellée d'un faux terme: „la hase de classe") et aussi l'acceptation sans critique en tant que la réalité les déclarations et des souhaits des partis sans une confrontation avec des directions, fonctions et résultats réels de leurs activités.Digitalizacja i deponowanie archiwalnych zeszytów RPEiS sfinansowane przez MNiSW w ramach realizacji umowy nr 541/P-DUN/201