Joris sont parfaitement d�accord sur la fa�on de me traiter, je suis content, je les laisse faire et ne m�en soucie plus. Ce qui me fache dans ma maladie c�est que je ne me trouve plus tant cette facult� de fouler aux pieds ce monde et de m�elancer dans l�autre o� j�ai eu tant de plaisir. Je suis plus sensible aux affaires des hommes. L�aspect de l�Europe, de votre Munster, de ma patrie jadis moins riche, mais redoutable, triomphante, fourmillant de grands hommes dans tous les g�nres, me cause une douleur picquante que la philosofie m�me a peine � adoucir. Adieu, ma ch�re Diotime � mais il faut que je vous dise encore que l�autre jour Mad. de la Fite vint chez moi, et m�annon�a l�arriv�e d�un genevois Mr. Navil (si je ne me trompe). Un des ...