Lettre 3.102 � 20 & 21 d�cembre 1781 La Haye, ce 20 de dec. 1781 Ma toute chere Diotime, je viens de re�evoir ce matin la v�tre du 14, et j�en esp�re encore une autre ce soir. Que diriez vous en voiant Hercule apres six ou sept de ses travaux, s�occuper � tuer des r�ts et des grenouilles pour l�amusement de quelqe jeune Omphale? Que diriez vous du Ciceron qui apres tant de harangues victorieuses, se remettroit � �peller pour le plaisir de l�apprendre � quelqu�enfant? Que dira-t-on de Diotime qui, pleine du grand art de former des hommes, retourne � l�Euclide pour l�explicquer � quelque ignorant? Non que je veuille, et que les Dieux m�en preservent! j�ter de l�ordure en sacrilege sur l�Evangile du St. Euclide; mais il me paroit absurde que ...