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l�instruire � ce sujet. Ce qui n�est pas absolument impossible, et ce qui vous surprendra, c�est que si Markoff tarde encore quelques semaines � venir ici, il pourroit trouver la paix particuliere toute faite, et sans la Russie. Soit dit entre nous, les Anglois la cherchent de toutes les fa�ons et � tout prix. Le Fiscal de l�Amiraut� � Amsterdam, dont je vous ai parl� l�autre jour, etoit en correspondance avec les Seigneurs de l�Amiraut� d�Angleterre au sujet de l�echange des prisonniers. Ils ecrivirent une lettre tr�s polie � notre Amiraut� en y joignant une autre particuliere � Van der Hoop, o� ils deploroient l�absurde necessit� d�une guerre entre deux nations aussi li�es par la nature, en ajoutant que si on pouvoit se parler, on trouveroit peut-�tre facilement le moien de s�entendre. Van der Hoop leur repondit que s�il n�avoit pas de trop grandes occupations sur les bras, il passeroit droit � Londres pour les ecouter, mais que cela lui etant impossible, il les prioit, s�ils avoient � lui dire quelque chose, de lui envoier deux personnes affich�es. Provisionnellement ils lui ont repondu avec une grande politesse. Mr. Oudermeulen, directeur | de la Compagnie Occid., que je connois pour astronome, physicien, opticien etc., et homme d�un grand sens anti-anglois au possible, a �t� un mois � Londres pour conferer avec la Compagnie angloise. Pendant son sejour il n�y a eu sorte d�egards qu�on n�ait montr� � lui et � son epouse, et les eloges de sa nation ont retentis par tout � ses oreilles. York recherche toutes les occasions pour faire plaisir aux Hollandois qui se trouvent � Londres. Oudermeulen est de retour � Amsterdam, Anglois et demi, et il a oper� des changements tr�s considerables dans la t�te de son ami Temmink qui rad�te deja. Enfin on m�a asseur� ce matin qu�il y a une correspondance en train entre la ville d�Amsterdam et les Anglois, qui ne veulent plus du Prince d�Orange. On a entendu dire dans le Parlement que les Anglois etoient si peu ennemis des Hollandois, que si ceux ci fussent attacqu�s par la France, ils se mettroient tous en armes pour les defendre. Voila pourtant ce que la seule battaille du Doggersbank a oper�, en donnant aux Anglois qui sont braves moins de peur de nous que d�estime pour nous. Avec tout cela je ne con�ois pas comment cette paix se fera. Le Cap, les huit millions prett�s � la France, la conduite incon�evable de l�Empereur, deux ou trois