Lettre 3.6 � 19 & 20 janvier 1780 La Haye, ce 19 de janvier 1780 Ma toute ch�re Diotime. Mes nuits sont affreux et les jours qui les suivent ne valent guere d�avantage. Camper me dit que le changement du temps me retablira. Il se peut, et je m�en met fort peu en peine. Je sens que ce qui me mine le plus tient � la sensibilit� de l�ame. Je sens que si j�etois avec vous je serois parfaitement gueri, ou du moins que je pourrois mourir de plaisir. Je ne vois que Camper seul, qui m�amuse, et dont la presence adoucit mon etat. Me voila, seul vis � vis de moi m�me. Je tache � dessiner des vignettes � vos exemplaires de Simon, mais je ne le puis. La main et la t�te s�y refusent. Vis � vis de moi m�me je me trouve vis � vis de vous. Votre image, ma ...