me fait de la peine, plus que vous ne vous imaginez, c�est que je crains d�y entrevoir que la beatitude de votre etat actuel � Munster n�est pas si parfaite que je le souhaiterois. Ch�re Diotime, si l�etat forc� o� nous nous sommes trouv�s depuis quelque temps, et que Dieu veuille que ce ne soit qu�un orage passager, ne m�en eut emp�ch�, il y a long temps que Socrate auroit �t� � vos pieds et � sa place. Si vous m�y souhaitez, ma Diotime, dites le moi. Il n�y aura que l�impossible qui m�emp�chera de venir avant. Avant avant hier dinant chez le Prince il me dit qu�il attendoit � tout moment des nouvelles qui l�appelleroient � Amsteldam, et de la il comptoit de partir pour Munster. Si vous avez quelques ordres � me donner pour la Grande Comte...