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refl�chissez alors que vous ne pouvez pas comprendre ceux qui sont au dessus de vous et l�impossibilit� qu�il y en a plusieurs n�est pas prouv�e. Si la seconde source est la veritable, je vous demande si un riche ne doit rien au pauvre par la raison qu�il est riche? Voila, me dit-elle, ce que j�ai pens� sur vous avant que de vous avoir vu devant mes yeux; si j�ai tort pardonnez � une femme qui vous estime infiniment, si j�ai raison je vous conjure corrigez vous, voiez le monde. Respecter votre individu c�est de raison, mais aimer les hommes ce n�est qu�en aimant les hommes qu�on se sent vraiment heureux. Ma toute ch�re Diotime, je ne crois pas qu�il y ait deux mots de faute dans ce discours, et je vous prie de me dire si cette ame et cette t�te ressemble � la v�tre ou non? Le m�me jour elle me dit que la liaison qu�elle avoit faite avec moi l�avoit occup�e la nuit, qu�elle avoit une si grande opinion de l�attachement qui me lioit � vous, que l�id�e lui etoit venue que cela pourroit vous deplaire et qu�elle pourroit �tre la cause innocente d�un refroidissement, que la dessus elle avoit rappell� tout ce qu�elle avoit jamais entendu dire de vous, et qu�elle s�etoit form�e une id�e de votre caract�re. Le resultat, me dit-elle, m�a mis entierement � l�aise, car il ne s�auroit y avoir du petit. Je lui ai dit 1o que son resultat etoit parfait, et 2o (en confidence) qu�� la premiere occasion qui se presenteroit de pouvoir achever ma carriere dans votre service et aupres de vous, je le ferois inmanquablement. Elle me dit que c�etoit fort naturel et qu�elle n�en avoit pas dout�e. Voila, ma toute ch�re Diotime, une longue histoire au sujet de cette femme extraordinaire qui ne sera jamais connue � La Haye, par la raison qu�elle a tellement cach�e les singularit�s de son caractere, qu�il n�en paroit absolument rien. Elle n�a pas plus d�esprit ni un autre ton que les autres. Elle p�se s�rement 20 lb de plus que je n�ai dit, dont je demande pardon. Ne croiez pas, ma chere Diotime, que Mad. Perrenot est l�unique objet de mes soins. Je vois Mad. d�Aylva et Mad. Nagel pas trop pourtant, mais je les vois. Notez que chez la premiere se forme une academie de lecture, dont sont Maasdam, Larrey (pas la v�tre) etc. et dont je ne suis pas. Vous me demandez, ma Diotime, des nouvelles politiques de ce pa�s. Je puis vous dire