Is nature immaterial? The possibilities for environmental education without an environment

Contemporary thinking is generally based on substance, as opposed to process, metaphysics: in other words, the belief that the world and the universe are best understood in terms of material rather than events. The environment, for example, is conceived of as substantial; nature as a web of interconnected, if often fragile entities. In this tradition, there is also a strong legacy of mind-body dualism: the belief that the (immaterial) human mind acts on the inert and mechanical “body ” of nature. Process metaphysics, on the other hand, posits the world as events in which human beings are implicated. This paper adopts a process perspective in attempting to develop a posthumanist approach to education, rooted in the idea of living as semiosis. Résumé La pensée moderne s’inspire généralement de substance plutôt que de phénomènes, de métaphysique: en d’autres mots, la croyance veut que le monde et l’univers soient mieux compris si on parle d’éléments palpables de préférence à des événements. L’environnement, par exemple, est considéré comme important, et la nature, en tant que réseau d’entités interconnectées mais souvent fragiles. De cette tradition, nous vient un puissant dualisme de l’esprit et du corps: la croyance que l’esprit humain (l’immatériel) agit sur le « corps » inerte et mécanique de la nature. La métaphysique des phénomènes, d’un autre côté, dresse un portrait du monde où l’être humain est en cause dans des événements. Cet article, en tentant de développer une approche post-humaniste de l’éducation, adopte une optique de fonction-nement bien arrêtée à l’idée de vivre en état sémiotique