Contribution à l’inventaire des Orchidées de la wilaya de Sétif (N.-E de l’Algérie)

International audienceLa wilaya de Sétif, réputée par sa richesse floristique et pour sa diversité écologique, héberge une biodiversité floristique remarquable. Cette biodiversité nécessite une bonne investigation sur terrain afin de localiser, d’identifier et de cartographier les espèces rares et menacées de cette région. Parmi ces espèces, les orchidées demeurent les plus emblématiques en raison de leur beauté, mais aussi de la fragilité de leurs habitats et des menaces qui pèsent sur leur préservation. Les auteurs présentent dans cet article les nouvelles stations d’orchidées découvertes dans la wilaya de Sétif. Vingt-six (26) espèces et sous-espèces d’orchidées ont été observées, identifiées et géolocalisées. Parmi ces espèces, Orchis purpurea subsp. purpurea, Dactylorhiza maculata subsp. battandieri, Orchis mascula subsp. maghrebiana, Ophrys omegaifera subsp. hayekii et Ophrys marmorata subsp. marmorata ont été observées pour la première fois dans la région. Dactylorhiza elata s.l. est bien représenté, mais seulement dans des zones humides soumises à des dégradations humaines récentes ce qui fait craindre pour sa pérennisationThe Sétif province is renowned for its floristic and ecological diversity. This biodiversity demands a proper field investigation to locate, identify and map the region’s rare and threatened species. Of these species, orchids remain the most symbolic, not only because of their beauty, but also because of the fragility of their habitats and the threats to their preservation. In this paper, the authors describe the new orchid sites discovered in the Sétif province. Twenty-six (26) orchid species and subspecies were observed, identified and geolocated. Of these, Orchis purpurea subsp. purpurea, Dactylorhiza maculata subsp. battandieri, Orchis mascula subsp. maghrebiana, Ophrys omegaifera subsp. hayekii and Ophrys marmorata subsp. marmorata were observed for the first time in the region. Dactylorhiza elata s.l. is relatively abundant, but only in wet areas that have suffered recent human deterioration, thus raising fears about its conservation