The Taser and Non-Lethal Economies of Touch in Canada

By examining the police’s use of tasers in Canada, this paper attempts to gain some purchase on non-lethal policing: social relations created through non-lethal weapons (NLWs) and modes of force that get under the skin without breaking it. This paper maps out how discourses of “less ” lethality, the Braidwood commis-sion’s recommendations, military NLW strategy and closed notions of community coalesce within Canada’s national-security regime to authorize the use of non-lethal force while at the same time obfuscating the taser’s non-lethal capacities, which cause people to fall down and their bodies to leak in unprecedented ways. In closing, this essay outlines what I call a non-containerizing politics of touch that challenges this national-security regime and allows new frameworks for using tasers to develop. RÉSUMÉ En examinant l’usage du pistolet taser par les agents de police au Canada, mon objectif est d’acquérir une différente perspective sur les méthodes policières employant des armes non létales, soit: les relations sociales développées dans le cadre de l’utilisation d’armes non létales (ANLs) et l’usage de la force ciblant les organes sous la peau tout en laissant cette dernière intacte. Je tenterai d’identifier en quoi les discours portant sur une « baisse » de mortalité, les recommandations de la commission Braidwood, les stratégies militaires ANL ainsi que les notions de communauté fermée s’amalgament au sein du régime de sécurité nationale du Canada en allouant l’usage de force non létale, et ce, tout en obscurcissant le poten-tiel nouveau et non létal du taser quant à son usage sur le corps. En terminant, je propose une politique du toucher non conteneurisée, laquelle remet en question ce régime de sécurité en adressant de manière critique le potentiel du Taser à favori-ser la création de nouvelles relations entre les corps et dans le corps