DU NORD-EST MAROCAIN: PERTES ET GAINS DEPUIS 35 ANS

ornithologique, était devenue l 'une des mieux connues d'Afrique du Nord. La décennie suivante vit paraître les travaux de Smith ( 1965- 1 968), plus particuliè rement axés sur la marge sud du pays (Figuig). Trois voyages, en 1966, 1972 et 1 975 nous avaient permis de déceler d'importants changements en cours dans la composition de cette avifaune (Brosset et Olier, 1966; Brosset et Petter, 1968). Ultérieurement, ces changements furent précisés à la suite des prospections du groupe de la Centrale Ornithologique Marocaine. Leurs résultats fournirent de nombreuses données nouvelles sur la modification de l'avifaune nicheuse de l'embouchure de la Moulouya (Thévenot et al., 1982). Signalons enfin que de 1965 à 1 989, A. Olier fit des séjours répétés au Maroc oriental, baguant chaque fois de 200 à 2 000 oiseaux, migrateurs paléarctiques en particulier. Malheureusement, ces notes restent à ce jour inédites. Mais leur auteur nous a fait bénéficier oralement d'un grand nombre d'observations, fruit d'une expérience constam ment réactualisée entre 1 960 et 1989. Du 29 avril au 9 mai 1 989, C. Ferry, A. Olier, J. Blondel et moi-même avon