Academic Freedom in the Neo-Liberal Order: Governments, Globalization, Governance, and Gender

This paper seeks to examine the meanings and challenges of academic freedom for African universities and intellectuals as they confront old and new pressures from globalization, governments, and the general public. It is argued that as the “devel-opment ” university of the 1960s and 1970s shifted to the “market ” university of the 1980s and 1990s, threats to academic freedom became less political and more eco-nomic. The essay begins by discussing various definitions of academic freedom in Western and African contexts, then proceeds to explore the role of governments, the impact of globalization, the dynamics of internal governance, and finally the gender dimensions of academic freedom. Résumé Ce texte cherche à circonscrire la signification et les défis que pose la liberté académique pour les universitaires et les intellectuels africains. Ces derniers subissent des pressions de tout genre et de tout âge nées de la mondialisation, des gouvernements ou de l’autorité publique. L’argument de taille qui est mis en avant ici consiste à reconsidérer la nature de ces pressions: sachant que la notion d’université de « développement » des années 1960 et 1970 a cédé la place à la notion d’université de « marché » au cous des années 1980 et 1990, les menaces qui pèsent sur la liberté académique sont devenues moins politiques et plus économiques. Le texte débute sur une revue critique de plusieurs définitions de la liberté académique selon qu’elles sont produites dans des contextes occidental et africain. Dans un deuxième temps, on assiste à une analyse du rôle des gouvernements, de l’impac